Sports extrêmes à La Paz
du 18 au 24 Juillet 2018
LA PAZ
La majeure partie de la ville s’étend dans une vallée particulièrement abrupte à environ 3660 m d’altitude. Des constructions d’allure médiévale s’accrochent aux versants du canyon avant de s’étaler au sommet pour former la banlieue commerçante et agitée d’El Alto. Au sud, les trois pics de l’Illimani (6402 m) veillent sur le tout.
Nous visiterons indirectement la ville car nous sommes ici surtout pour les activités.
Nous visiterons indirectement la ville car nous sommes ici surtout pour les activités.
LA PAZ est assez polluée, sale et bondée de monde. 😷
C’est le bordel bolivien ! On réserve donc deux excursions :
C’est le bordel bolivien ! On réserve donc deux excursions :
L'ASCENSION DU MONT HUAYNA POTOSI & la DEATH ROAD
du 20 au 23 Juillet 2018
HUAYNA POTOSI (6088m)
Day 1
Rendez-vous à l’agence HIGH CAMP vers 08h45. Nous rencontrons nos compagnons de voyage, que des Français (et un Suisse !) : Isabelle, Mathilde, Colin & Lucas. Une bonne team avec qui nous avons eu plaisir de passer ces trois jours d'ascension ! 👍
Nous commençons par deux heures de routes environ jusqu’au premier refuge. Il ne fait pas très beau, c’est assez nuageux et il commence à neiger. ❆❅❄
Le premier refuge est à 4800 mètres d’altitude. On pose nos affaires dans la chambre commune, qui est bien grande et froide ! 😰 Heureusement que nous sommes bien équipés grâce à l’agence !
Après un déjeuner copieux, on se prépare pour faire une petite montée pour aller escalader un mur de glace avec des piolets et crampons.
Nous commençons par deux heures de routes environ jusqu’au premier refuge. Il ne fait pas très beau, c’est assez nuageux et il commence à neiger. ❆❅❄
Le premier refuge est à 4800 mètres d’altitude. On pose nos affaires dans la chambre commune, qui est bien grande et froide ! 😰 Heureusement que nous sommes bien équipés grâce à l’agence !
Après un déjeuner copieux, on se prépare pour faire une petite montée pour aller escalader un mur de glace avec des piolets et crampons.
Niveau équipement, en plus de nos grosses paires de chaussettes, notre leggin, notre pantalon de randonnée, notre tee-shirt, pull, doudoune, boeuf, bonnet, cache oreilles, gants ; l’agence nous donne un ensemble d’équipements avec pantalon et pull polaire, veste et pantalon technique, guêtres, cagoule, casque, gant de ski, et chaussures spéciales pour y mettre des crampons, et bien-sûr le piolet ! 💪
Bien équipés et bien au chaud, on fait 40 minutes de marche dans la neige pour aller jusqu’au glacier.
Nous faisons 200 mètres de dénivelé, puis 3 mètres sur le mur de glace. Cette balade était bien pour nous échauffer. 😉 Pour ma part ça a été, même si j’étais la plus longue, donc derrière.
Arrivés au glacier, on enfile les crampons et on s'accroche avec le baudrier. Je passe la troisième, je prends les deux piolets ; qu'est ce qu'ils sont lourds !!! 😵
Pour bien grimper, il faut planter les piolets droit au dessus de nous, correctement et vérifier qu’ils soient bien planter, sinon on peut tomber. Mais ça va, nous sommes bien assurés. Vaut mieux s'y reprendre plusieurs fois pour être bien sûr d'être accroché. Ensuite on plante les trois piques de l'avant de nos crampons pour pouvoir monter. On travaille beaucoup avec les bras et les jambes. 💪La première fois que j'ai glissé, c'était juste au début, donc ça va. Mais là deuxième fois il n’y avait qu'un seul piolets qui me tenait et la corde. Même si nous sommes assurés, on a quand même une sensation bizarre de se sentir tomber ! 😨
Je me stabilise et recommence à monter. C'est très physique et avec l'altitude (5000 mètres) on a une respiration rapide. Je pense qu’au bout de 5-8 minutes, j’arrive en haut ! Ouf, c’est bon je peux descendre en rappel. 😅
Nous faisons 200 mètres de dénivelé, puis 3 mètres sur le mur de glace. Cette balade était bien pour nous échauffer. 😉 Pour ma part ça a été, même si j’étais la plus longue, donc derrière.
Arrivés au glacier, on enfile les crampons et on s'accroche avec le baudrier. Je passe la troisième, je prends les deux piolets ; qu'est ce qu'ils sont lourds !!! 😵
Pour bien grimper, il faut planter les piolets droit au dessus de nous, correctement et vérifier qu’ils soient bien planter, sinon on peut tomber. Mais ça va, nous sommes bien assurés. Vaut mieux s'y reprendre plusieurs fois pour être bien sûr d'être accroché. Ensuite on plante les trois piques de l'avant de nos crampons pour pouvoir monter. On travaille beaucoup avec les bras et les jambes. 💪La première fois que j'ai glissé, c'était juste au début, donc ça va. Mais là deuxième fois il n’y avait qu'un seul piolets qui me tenait et la corde. Même si nous sommes assurés, on a quand même une sensation bizarre de se sentir tomber ! 😨
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| Ca ne se voit pas, mais je suis dead ! |
Je me stabilise et recommence à monter. C'est très physique et avec l'altitude (5000 mètres) on a une respiration rapide. Je pense qu’au bout de 5-8 minutes, j’arrive en haut ! Ouf, c’est bon je peux descendre en rappel. 😅
On rentre au refuge un peu fatigués, mais motivés. 💪
La nuit fut difficile pour beaucoup d’entre nous. J'ai mis longtemps à me réchauffer. Vincent au contraire s'est endormi rapidement. Mais on s'est réveillé plusieurs fois dans la nuit. Le pire c'est quand on avait envie de faire pipi, car les toilettes sont dehors. Et il fait -10° et il neige... Autant vous dire qu'on a attendu que le soleil se lève avant de sortir pour y aller... 😶
Day 2
On se lève tranquillement vers 7h30 pour un petit déjeuner à 8h et un déjeuner à 11h30. 🍴 Eh oui, ici on ne fait que manger ! Départ à 13h pour le second refuge qui se trouve à 5100 mètres d'altitude.
Eh bien cette montée de 300 mètres était pour ma part très difficile. 😞 Il n'arrête pas de neiger depuis deux jours ❄, il y a du vent et des nuages ☁. Avec l'équipement nous n'avons pas froid, mais ça à quand même été difficile. Il a dû tomber 50 cm de neige, ce qui ne m'a pas aidé.
De plus, comme je suis la plus lente, le guide m'a mise derrière lui. En soit, la deuxième du groupe, pour que les autres se basent sur mon rythme. Ça me gênais un peu car je sais qu’une personne qui ne va pas à son rythme se fatigue facilement.
La nuit fut difficile pour beaucoup d’entre nous. J'ai mis longtemps à me réchauffer. Vincent au contraire s'est endormi rapidement. Mais on s'est réveillé plusieurs fois dans la nuit. Le pire c'est quand on avait envie de faire pipi, car les toilettes sont dehors. Et il fait -10° et il neige... Autant vous dire qu'on a attendu que le soleil se lève avant de sortir pour y aller... 😶
Day 2
On se lève tranquillement vers 7h30 pour un petit déjeuner à 8h et un déjeuner à 11h30. 🍴 Eh oui, ici on ne fait que manger ! Départ à 13h pour le second refuge qui se trouve à 5100 mètres d'altitude.
Eh bien cette montée de 300 mètres était pour ma part très difficile. 😞 Il n'arrête pas de neiger depuis deux jours ❄, il y a du vent et des nuages ☁. Avec l'équipement nous n'avons pas froid, mais ça à quand même été difficile. Il a dû tomber 50 cm de neige, ce qui ne m'a pas aidé.
De plus, comme je suis la plus lente, le guide m'a mise derrière lui. En soit, la deuxième du groupe, pour que les autres se basent sur mon rythme. Ça me gênais un peu car je sais qu’une personne qui ne va pas à son rythme se fatigue facilement.
Cette montée n’était pas une randonnée mais carrément de l'alpinisme ! Le guide traçait lui même le chemin dans la poudreuse. Ca a été difficile pour moi car je n'arrivais pas à trouver mon rythme. Une ou deux fois j'ai eu tellement du mal à respirer que ça m'a surpris et j’ai fait comme une crise de panique. 😖 La première heures était plus facile que la deuxième car ce n'était pas pentue. Après une pause, les autres en profitent pour passer devant. Seulement Vincent et un guide restent avec moi 💛. Ce qui est fou aussi, c’est que le guide, Mario, n'est pas du tout équipé comme nous ! Il n'a même pas de gants ! Le warrior ! 😎💪
Tous les deux ont été très patient avec moi car j'en ai quand même bavé. Une montée très pentue où il fallait faire très attention à ne pas basculer sur le côté. Dans cette deuxième heure, j'ai mieux réussi à contrôler mon souffle et mon rythme grâce aux conseils de Vincent. Néanmoins, le feeling d'avoir le souffle coupé ou bien ne pas pouvoir respirer à sa guise est horrible. J'ai quand même réussi à arriver au refuge.
On se réchauffe autour d'un bon repas même si l'altitude fait qu'on a pas vraiment faim. 🍝
Tous les deux ont été très patient avec moi car j'en ai quand même bavé. Une montée très pentue où il fallait faire très attention à ne pas basculer sur le côté. Dans cette deuxième heure, j'ai mieux réussi à contrôler mon souffle et mon rythme grâce aux conseils de Vincent. Néanmoins, le feeling d'avoir le souffle coupé ou bien ne pas pouvoir respirer à sa guise est horrible. J'ai quand même réussi à arriver au refuge.
On se réchauffe autour d'un bon repas même si l'altitude fait qu'on a pas vraiment faim. 🍝
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| Sonia, Lucas, Colin, Isabelle, Mathilde, Vincent |
Demain, enfin à minuit, c'est le départ pour les 6088 mètres... Ça va piquer !
Day 3
La nuit a été mauvaise. On entendait énormément le vent et la neige tomber sur le toit. A un moment, on croyait même qu’une avalanche allait nous emporter à cause de leur puissance ! Nous n'avons pas du tout dormi.😳 Couchés à 7h, levés à 00h. Pour ma part, avec la difficulté d'hier de monter 300 mètres, je ne me sens pas de faire les 6088m aujourd'hui. Je reste donc au refuge et croise les doigts pour les amis !
La nuit a été mauvaise. On entendait énormément le vent et la neige tomber sur le toit. A un moment, on croyait même qu’une avalanche allait nous emporter à cause de leur puissance ! Nous n'avons pas du tout dormi.😳 Couchés à 7h, levés à 00h. Pour ma part, avec la difficulté d'hier de monter 300 mètres, je ne me sens pas de faire les 6088m aujourd'hui. Je reste donc au refuge et croise les doigts pour les amis !
En fait, je crois que l'alpinisme n'est pas fait pour moi, de plus j'ai eu un mal de crâne horrible.
Même si j’étais partie avec le groupe, je ne pense pas que j’aurai réussi à arriver au bout. Le guide nous informe bien que ça sera plus difficile qu'hier. Je n'ai pas envie de pénaliser Vincent si je ne peux pas continuer. Car nous sommes encordés par trois (avec le guide) et si dans le groupe de trois un seule n'est pas bien, c'est tout le monde qui redescend. On ne peut pas laisser une personne redescendre toute seule ou monter tout seule.
Après mûre réflexion, je n'y vais pas. Je ne le sens vraiment pas. 😕
Même si j’étais partie avec le groupe, je ne pense pas que j’aurai réussi à arriver au bout. Le guide nous informe bien que ça sera plus difficile qu'hier. Je n'ai pas envie de pénaliser Vincent si je ne peux pas continuer. Car nous sommes encordés par trois (avec le guide) et si dans le groupe de trois un seule n'est pas bien, c'est tout le monde qui redescend. On ne peut pas laisser une personne redescendre toute seule ou monter tout seule.
Après mûre réflexion, je n'y vais pas. Je ne le sens vraiment pas. 😕
Il est donc minuit, les autres se préparent. Vers 1h ils partent.
Vincent :
Directement après le départ du refuge il faut faire sa trace, la neige nous arrive aux genoux. Les différentes cordés se relaient pour faire la première trace car pour le guide ouvreur l'exercice est difficile. Après une bonne heure, on attaque une montée linéaire et bien pentue, je suis trop couvert au niveau de la tête, je commence à surchauffé et décide de retirer une couche ou deux. 😓 Ouuf, sauvé ça va beaucoup mieux ! 😅 Je ressens bien les effets de l'altitude mais ça va étant seul avec mon guide, je garde le bon rythme pour ne pas être essoufflé. La neige rend l'exercice particulière difficile. Rapidement chaque cordé trouve son rythme. 💪
Pendant qu'on avance les guides se parlent, on fait des pauses. etc. En fait, ils se mettent d'accord sur l'itinéraire à emprunter. 🔀 La neige étant omniprésente seule une bonne connaissance de la montagne permet d'avancer, il est impossible de voir les crevasses... 😲 Ils commencent à douter de la réussite de l’ascension. Les pauses permettent aux différents groupes de se retrouver et de se reposer.
On continue d'avancer, Isabelle qui était en souffrance depuis quelques temps décide de faire demi-tour, Mathilde se raccorde à ma cordé pour pouvoir continuer. On doit être à 5450m d'altitude. Puis après seulement 20 min on rattrape le premier trio qui est bloqué. En effet, leur guide qui ouvrait s'est retrouvé avec de la neige jusqu'à la taille ! 😨 Il l'on même aidé à se sortir de la neige. C'est officiel à 5500m d'altitude que nous sommes contraints d'abandonner, il y a trop de neige et ça ne va pas aller en s'arrangeant. 😰 C'est un peu déçu que l'on fait demi-tour. 🔄
Malheureusement dans un milieu naturel on ne maîtrise pas tout ! C'était malgré tout une expérience d'alpinisme hyper intéressante. 👍
Vincent :
Directement après le départ du refuge il faut faire sa trace, la neige nous arrive aux genoux. Les différentes cordés se relaient pour faire la première trace car pour le guide ouvreur l'exercice est difficile. Après une bonne heure, on attaque une montée linéaire et bien pentue, je suis trop couvert au niveau de la tête, je commence à surchauffé et décide de retirer une couche ou deux. 😓 Ouuf, sauvé ça va beaucoup mieux ! 😅 Je ressens bien les effets de l'altitude mais ça va étant seul avec mon guide, je garde le bon rythme pour ne pas être essoufflé. La neige rend l'exercice particulière difficile. Rapidement chaque cordé trouve son rythme. 💪
Pendant qu'on avance les guides se parlent, on fait des pauses. etc. En fait, ils se mettent d'accord sur l'itinéraire à emprunter. 🔀 La neige étant omniprésente seule une bonne connaissance de la montagne permet d'avancer, il est impossible de voir les crevasses... 😲 Ils commencent à douter de la réussite de l’ascension. Les pauses permettent aux différents groupes de se retrouver et de se reposer.
On continue d'avancer, Isabelle qui était en souffrance depuis quelques temps décide de faire demi-tour, Mathilde se raccorde à ma cordé pour pouvoir continuer. On doit être à 5450m d'altitude. Puis après seulement 20 min on rattrape le premier trio qui est bloqué. En effet, leur guide qui ouvrait s'est retrouvé avec de la neige jusqu'à la taille ! 😨 Il l'on même aidé à se sortir de la neige. C'est officiel à 5500m d'altitude que nous sommes contraints d'abandonner, il y a trop de neige et ça ne va pas aller en s'arrangeant. 😰 C'est un peu déçu que l'on fait demi-tour. 🔄
Malheureusement dans un milieu naturel on ne maîtrise pas tout ! C'était malgré tout une expérience d'alpinisme hyper intéressante. 👍
Sonia :
Trois, quatre heures après, j’entends des pas, c’est l’équipe qui revient. Malheureusement, il y avait trop de vent et de neige et ça devenait dangereux de continuer. Ils ont quand même réussi à aller jusque 5500 ! Avec la neige qui est tombée ces deux derniers jours, il n’y avait plus aucunes traces et la montée devenait dangereuse, par moment, ils sont passés à côté de grosses crevasses. C’est surtout ce qui a alarmé les guides pour faire demi-tour. Il suffit de ne pas voir la crevasse et de tomber…
Trois, quatre heures après, j’entends des pas, c’est l’équipe qui revient. Malheureusement, il y avait trop de vent et de neige et ça devenait dangereux de continuer. Ils ont quand même réussi à aller jusque 5500 ! Avec la neige qui est tombée ces deux derniers jours, il n’y avait plus aucunes traces et la montée devenait dangereuse, par moment, ils sont passés à côté de grosses crevasses. C’est surtout ce qui a alarmé les guides pour faire demi-tour. Il suffit de ne pas voir la crevasse et de tomber…
Bravo quand même à tous pour leur efforts ! 🙌
Après cela, tout le monde se recouche. 😴 Une fois levées, la journée est belle et on voit pour la première fois les paysages qui nous entourent.
C’est vers 10h que nous prenons le chemin inverse pour aller jusqu’au premier refuge trouver le bus de retour pour LA PAZ. Le chemin retour fut super ! 😗 C’est un beau ciel bleu avec du soleil 🌞 qui nous encourage pendant la descente. Elle s’est faite tranquillement, environ 1h30, entourée de très belles chaînes de montagnes enneigées ! Le paysage était magnifique ! 💙 Ça faisait du bien de retrouver la chaleur du soleil !
Pour conclure cette “semi-ascension”, malgré que l’équipe n’ait pas pu monter jusqu’au bout, ce fut une très belle expérience en montagne. 👌 L’escalade sur glacier était génial ! Ça ne me dérangerait pas d’en refaire. Les montés étaient pour moi difficile mais je suis quand même contente d’y être arrivée. Vincent a été déçu de ne pas pouvoir faire l’ascension en entière, mais la sécurité avant tout !
En tout cas, la vie en haute montagne est assez difficile. Il fait très froid, l’altitude peut nous apporter des maux de tête, nous n’avons pas forcément faim alors que l’on doit prendre des forces et quand il ne fait pas beau c’est encore pire. Mais c’était une très belle expérience. Pour ma part, je ne pense pas en refaire une, celle-ci m’a suffit ! Vincent, bien-sûr, lui serait prêt à le refaire ! C’est une machine mon chéri ! 💜
23 Juillet 2018
LA DEATH ROAD A VÉLO
Avant toute chose, je vais vous expliquer ce qu’est la DEATH ROAD :
La route entre LA PAZ et COROICO avait officiellement été classée comme la “route la plus périlleuse du monde” 💀 (en anglais : “the World’s most Dangerous road” ou WmDr) par un rapport de la banque interaméricaine de développement (iDb). Vu le nombre d’accidents mortels, ce palmarès sinistre n’est pas usurpé. En moyenne, 26 véhicules basculent chaque année dans le vide ! 💢 Cette route gravillonnée est étroite (à peine plus de 3,20 mètres de large), frôle des à-pics vertigineux de 600 mètres et n’est équipée que de quelques barrières de sécurité. Elle fait 64 km. Elle a été construite par les prisonniers paraguayens pendant la guerre entre le PARAGUAY et la BOLIVIE (“Chaco War”) en 1933.
En 2007, une route alternative a été faite pour les véhicules. 🚗 Cependant, la route de la mort reste une attraction phare de LA PAZ. Nombreuses sont les agences qui proposent de faire des sortie en vélo sur cette route. Nous avons donc pris le risque. On part avec X-TREM DOWN HILL pour la qualité de leurs vélos : vélo tout suspendu, très confortable. 🚲
La descente commence vers 8h, en haut de la vallée. Nous sommes à LA CUMBRE à 4700 mètres d'altitude. On se familiarise avec la team de français. Eh oui, encore des Français ! 😄 Ils sont partout !!! Nous sommes donc 12 français. Une bonne fine équipe… 😗
On commence donc 11km sur la route bitumée. Après le petit déjeuner 🍞🍌, c’est parti ! Il fait extrêmement froid 😰 malgré l’équipement (casque de cross, pantalon et veste technique, gants + protections genoux et coudes).
Ces premiers kilomètres étaient faciles et amusants ! 😀 Quand on fini la route goudronnée, on commence la “vraie” route de la mort vers PONGO. Un chemin rocailleux, de 3 mètres de larges à flanc de montagne. Sur notre gauche, nous avons le vide total ! 😐 Ça sera cela jusqu'à la fin à COROICO ! Entre temps, on passe sous des cascades, SAN JUAN WATERFALL. C’est magnifique. Plus on descend, plus il fait chaud, plus c’est vert. 💚
Ces premiers kilomètres étaient faciles et amusants ! 😀 Quand on fini la route goudronnée, on commence la “vraie” route de la mort vers PONGO. Un chemin rocailleux, de 3 mètres de larges à flanc de montagne. Sur notre gauche, nous avons le vide total ! 😐 Ça sera cela jusqu'à la fin à COROICO ! Entre temps, on passe sous des cascades, SAN JUAN WATERFALL. C’est magnifique. Plus on descend, plus il fait chaud, plus c’est vert. 💚
Niveau sensation, c’est de l’extrême ! Pour ma part, je suis dans les derniers (je ne suis pas très fan du vélo). Mais je m’éclate quand même ! 😆
Nous n’avons pas eu du tout mal aux fesses grâce aux bonnes suspensions de vélo ; mais aux mains à causes des vibrations.
Nous n’avons pas eu du tout mal aux fesses grâce aux bonnes suspensions de vélo ; mais aux mains à causes des vibrations.
La journée est passée vraiment vite, avec la bonne équipe que nous avions, ça n’arrêtait pas de rigoler et faire les fous (raisonnablement, sans risquer notre vie) ! 😙 Les gars se sont éclatés à l’avant, nous les filles à l’arrière. Nous avions un bon rythme, personne n’était à la traîne.
Certaines fois, il y avait des frayeurs : un qui tombe car une seule main sur le guidon, une qui perd les pédale, d’autres qui ont fait des dérapage a cause d’un virage trop serré, ou des gros cailloux qui nous font bien sauter, enfin bref. Une bonne journée d'adrénaline comme on aime ! 😎
A la fin de la journée, on atterrit à un hôtel à COROICO (1700 mètres d’altitude), pour déjeuner 🍴 et se reposer 😴. On ne profitera pas de la piscine, les nuages sont arrivés… Mais on dévalisa le buffet à volonté ! 🍗🍩🍰🍳🍺
A la fin de la journée, on atterrit à un hôtel à COROICO (1700 mètres d’altitude), pour déjeuner 🍴 et se reposer 😴. On ne profitera pas de la piscine, les nuages sont arrivés… Mais on dévalisa le buffet à volonté ! 🍗🍩🍰🍳🍺
Après cela, on a trois heures de route pour rentrer à LA PAZ, c’est le moment de faire la sieste. Arrivés à la capitale, on se dit tous au-revoir ou à bientôt !
C’est encore la fin d’une belle journée !
To be continued...
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