Cuzco, le nombril du monde

du 27 au 30 Juillet 2018

CUSCO LE NOMBRIL DU MONDE

Nous voici enfin au PÉROU, notre avant dernière étape de notre TOUR DU MONDE… 😐 La fin commence à se sentir… Mais nous n’allons pas verser de larmes maintenant, il reste tant encore à découvrir, visiter, expérimenter, vivre ! 😉

Comme première étape, nous avons choisi CUZCO/CUSCO.

Pour les Incas, CUSCO était le nombril du monde. Et, de fait, un séjour dans cette ville nous transporte au cœur de la civilisation andine pré-hispanique. La ville nous rappelle un peu une ville médiévale avec ses allées en pavé, ses églises et cathédrales sur la place des armes, des murs en pierres anciennes etc... CUSCO n’est que la porte d’entrée à ce monde fait de paradoxes. Au-delà, c’est la VALLEE SACREE, la campagne andine émaillée de villages, de hameaux perchés et de ruines que relient des sentiers et des voies ferrées isolés, pour aboutir au joyau du pays : MACHU PICCHU. 😍

La plus riche ville sud-américaine en termes de patrimoine culturel et architectural n’en a pas moins épousé la frénésie du XXIe siècle, d’une façon parfois déconcertante : KFC et McDonald’s surgissent derrière les pierres incas… 😅

Une légende raconte qu’au XIIe siècle, le premier inca (roi), Manco Cápac, reçut l’ordre du dieu du Soleil, Inti 🌞, de découvrir l’endroit où il pourrait enfoncer un bâton d’or dans le sol jusqu’à ce qu’il disparaisse. C’est sur ce site, considéré comme le nombril du monde, qu’il fonda Cuzco, cité qui allait devenir la capitale prospère du plus grand empire des Amériques. La principale expansion de l’Empire inca eut lieu au cours du siècle précédant l’arrivée des conquistadors (1532). Le neuvième Inca, Pachacútec, donna à ses sujets le goût de la domination, avec la victoire inattendue contre la tribu plus puissante des Chankas en 1438. Ce fut la première vague de conquêtes qui allait donner naissance à l’Empire inca.

Urbaniste avisé, Pachacútec donna à la ville sa célèbre forme de puma et dévia les cours des fleuves afin qu’ils la traversent. Il fit bâtir de beaux bâtiments, dont le célèbre temple de Qorikancha et son palais, à l’angle ouest de la Plaza de Armas. Parmi les monuments qu’il fit ériger en l’honneur des victoires incas figurent SACSAYHUAMAN, le temple-forteresse d’OLLANTAYTAMBO et peut être même MACHU PICCHU. L’expansion se poursuivit avec les générations suivantes jusqu’à ce que les Européens découvrent le Nouveau Monde.

PLAZA DE ARMAS

À l’époque inca, cette place principale, qui s’appelait alors Huacaypata ou Aucaypata, était le cœur de la ville 💛. Elle demeure le centre de la ville moderne. La place vaut d’être visité de jour comme de nuit, car l’ambiance change en un rien de temps. 🎈

LA CATHÉDRALE

Érigée sur le site de l’ancien palais de Viracocha, la cathédrale fut bâtie avec des blocs récupérés du site inca voisin de SACSAYHUAMAN. Sa construction, commencée en 1559, dura près d’un siècle. C’est une très belle grande cathédrale, malheureusement nous ne la visiterons pas, car son prix de visite est trop élevé pour nous.

IGLESIA DE LA COMPANIA DE JESUS

Nous visiterons cette belle église (interdiction de prendre des photos à l’intérieur), où il y a une belle vue sur la place principale au premier étage. Construit par les jésuites en 1571, l’édifice fut rebâti après le tremblement de terre de 1650. Ils souhaitaient en faire la plus belle église de CUZCO, mais l’évêque refusa qu’elle rivalise de splendeur avec la cathédrale et requit l’arbitrage du pape Paul III. Ce dernier donna gain de cause à l’évêque, mais, le temps que sa réponse parvienne à CUZCO, LA COMPANIA DE JESUS était pratiquement achevée.

1er Août 2018

VACANCES EN FAMILLE

Jour J ! Mon petit frère, Mathieu, nous rejoint pour trois semaines de vacances !!! Trop contente !

02 Août 2018

Nous profitons de ce jour d'acclimatation d’altitude pour Mathieu, pour visiter un peu plus CUSCO et ses alentours accessibles à pieds. 🏃

On commence donc par la PLAZA DE ARMAS et des ÉGLISES / CATHÉDRALES décrits plus haut, puis par LA PIERRE À DOUZE ANGLES.

PIERRE À DOUZE ANGLES

Cette pierre qui se trouve dans un mur de la rue Hatun Rumiyoc est un exemple extrême des constructions murs cyclopéens polygonal chez les Incas. Cette technique de maçonnerie utilisée il y a plus de 700 ans n’utilise pas de ciment mais des tailles complexes pour faire en sorte que les pierres forment des joints parfaits. 😮 C’est une attraction populaire ici, où les touristes s'arrêtent pour prendre de nombreuses photos. Nous avons fait de même, juste pour le souvenir... 😏

Ce qui est impressionnant, ce n’est pas la pierre en soi, mais la technique de maçonnerie incas utilisée en ces lieux, de quoi concurrencer les portugais ! 😜 Cette pierre est aujourd’hui le symbole de la maîtrise du travail de la pierre des constructeurs incas. Les Incas ne dominaient pas le fer et n’avaient que des outils en bronze ou en cuivre, beaucoup moins résistants. La technique de coupe consistait à chauffer le bloc en allumant un feu, puis le refroidir brutalement en déversant de l’eau, ce qui fendait en deux la pierre. Un fente parfaite. Autre technique ingénieuse : ils introduisent dans la roche des extrémités de rondins de bois sec, en suivant une ligne. Puis, ils les mouillent et attendent que le bois gonflant fasse éclater la roche. Ces pierres ne sont pas là que pour le côté esthétique, mais aussi pour le côté sismique. En effet, si l’empilement est linéaire, alors les glissements sont favorisés et les tensions sont-elles, inégalement réparties. Dans une structure polygonale, telles que construites par les incas, les mouvements sont quasiment impossibles et les tensions sont mieux réparties. Très ingénieux !!! 💪👍

CRISTO BLANCO

Après avoir fait le tour des places principales et attractions phares du centre de CUSCO, on se dirige vers les hauteurs.

On prend de nombreux escaliers, passons par de toutes petites rues

pour arriver à la STATUE DU CRISTO BLANCO. Une statue blanche de Jésus.

Malheureusement en rénovation...

BALADE À CHEVAL

En flânant aux alentour de la statue, nous sommes interpellés par un monsieur qui vend des tours à cheval. 🐎 Pourquoi pas ? C’est parti pour deux heures de cheval :